La stéganographie, l'art de camoufler les infos (avec conjoints) aux Reussilles

woensdag 11 februari 2009 18:15, -
Sprekers: Rot Romain Roubaty
Conférence sur la stéganographie de M. Roubaty aux Reussilles


Suite à l'excellente conférence de M. Roubaty, sur la stéganographie, qui peut être résumé comme suit et les quelques images jointent permettent de nous remémorer les points principaux de l'exposer.

Si la cryptographie est l'art du secret, la stéganographie est l'art de la dissimulation : l'objet de la stéganographie est de faire passer inaperçu un message dans un autre objet. Ce n'est pas de rendre un message inintelligible à autre que qui de droit. Si on utilise le coffre-fort pour symboliser la cryptographie, la stéganographie revient à enterrer son argent dans son jardin. Bien sûr, l'un n'empêche pas l'autre, on peut enterrer son coffre dans son jardin.
C'est un mot issu du grec Stéganô, signifiant Je couvre et Graphô, signifiant J'écris. On retrouve une idée de dissimulation dans le nom de la technique.
M. Roubaty nous expliqué et surtout montré par l'exemple cet art, pour quoi, par qui et comment il est utilisé. Grace au moyen de plus en plus performant à notre disposition, il devient de plus en plus difficile de les interrecepter et de les déchiffrer. Les messages, documents, photos, son, et ... transmis peuvent être de plus en plus volumineux et complexe.

La stéganographie est exploitable dans de nombreux domaines. Elle trouve ainsi comme application commerciale le watermarking (apposition de filigranes électroniques), technique permettant de « tatouer » un fichier électronique (pour y introduire notamment des informations utiles à la gestion des droits d'auteur).
Après les évènements du 11 septembre 2001, on a prétendu qu'Oussama Ben Laden transmettait ses ordres en les cachant par des procédés stéganographiques dans des images transmises ou hébergées sur internet (ces suppositions n'ont jamais été étayées par des éléments concrets).
Si la cryptographie, qui permet de protéger la vie privée et l'activité industrielle sans cacher cette protection, est souvent maltraitée par les États totalitaires et les sociétés démocratiques à tendance sécuritaire, il n'en va pas nécessairement de même pour la stéganographie, qui est pourtant une technique beaucoup mieux adaptée à une activité criminelle éventuelle.
Encore merci à M. Roubaty pour sa passionnante présentation.


Stéphane Rubner

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