Si le bouquet final d’une manifestation est souvent matérialisé par un feu d’artifice, à n’en pas douter ce fut le cas avec la visite de la Fondation pour le cheval. Nous fûmes gratifiés d’une soirée d’une douceur exceptionnelle.
C’était bien sûr une ambiance idéale pour écouter les propos que nous avons entendus et qui nous ont profondément touchés. Historiquement, la motorisation de l’agriculture – dans les années 60 – condamnait nombre de chevaux à la boucherie. C’est à cette époque que la Fondation a été portée sur ses fonts baptismaux. Elle ne bénéficia pas d’emblée d’une reconnaissance unanime. On se méfiait de ce Hans Schwarz qui achetait des chevaux destinés à la boucherie. Près de 50 ans ont passé et aujourd’hui, toute la région se reconnaît dans cette Fondation. Si le premier home de la Fondation a été créé en 1958 au Roselet, le deuxième ouvrait ses portes au Jeanbrenin en 1980. Il y a quelques années, la Fondation pouvait s’offrir une troisième maison de retraite à Maison-Rouge à la sortie des Bois. C’est là que Beat Koelliker, président de la Fondation nous attendait en compagnie de Francis Scheidegger, qui dirige la Fondation. Il y a actuellement 170 chevaux sur les trois sites ; chacun bénéfice d’un box, son nom et sa date de naissance informant les visiteurs des écuries. Petite prouesse : M. Scheidegger connaît les noms de tous ses protégés et il est en mesure de nous parler de leur caractère et souvent des conditions qui ont amené l’arrivée du cheval à la Fondation.
Maison-Rouge est situé à côté d’un édifice ayant appartenu aux Ursulines. Lors des travaux de rénovation, on a pris bien soin de conserver la dimension spirituelle de ce bâtiment. Le site de Maison-Rouge représente plus de 56 hectares de pâturages, agrémentés d’arbres et de petites collines.
C’est vraiment un endroit rêvé pour des chevaux à la retraite. Le respect de l’animal est la pierre angulaire de la philosophie de la Fondation qui offre aux chevaux, ânes et poneys une digne fin de vie entroupeau, bénéficiant d’une grande liberté de mouvement que permettent les vastes pâturages.
Le repas a été servi sur la terrasse du restaurant du Roselet. Un endroit idyllique qui marquait ainsi le dernier acte de notre programme des vacances.
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