Conférence sur l'or de la Sierra Leone, avec conjoints

miércoles, 28 de noviembre de 2012 18:15, Hôtel de la Clef , Les Reussilles
Orador(es): Rot Jean-Bernard Ryser

Le Rot. Jean-Bernard Ryser, membre du RC Biel-Bienne est le 4ème représentant d’une famille de bijoutiers établi à Bienne. Egalement Gemmologue, il nous présente ce soir son voyage, en compagnie d’autres gemmologues professionnels, en avril 2012.

La Sierra Leone est un pays de l’Afrique de l’ouest, surtout connu par ses guerres entre 1991 et 2002 dont le financement était assuré par la vente de diamants et d’or.
Actuellement dirigé par Ernest Koroma, « successeur » de Siaka Stevens, Paul Koroma et Charles Taylor, tous 3 dictateurs sanguinaires, ce pays est enfin reconnu comme fournisseur par le processus de Kimberlé. Les libanais sont les principaux négociants.

Indépendant depuis le 22.04.1961, ce pays a vu sa population passer de 2,2 Millions d’habitants en 1961 à 6,6 Millions aujourd’hui.
L’or et les pierres précieuses, principalement le diamant, représentaient 5% en 1931 et aujourd’hui 87% du revenu national.

Pourquoi de l’or et des diamants en Sierra Leone ?
Lors de la « Pangea » séparation des continents ce pays s’est trouvé au bord d’une faille. De ce fait, la masse souterraine est remontée à la surface par suite des mouvements tectoniques. Il en résulte que dans le même lit de rivière, séparé par quelques centaines de mètres, on extrait soit de l’or soit des diamants.

Le voyage
Après quelques péripéties le groupe s’est enfin retrouvé à Freetown.
Avec la présentation d’un film (non présenté en annexe), notre conférencier nous présente sous divers angles la récolte de l’or et des diamants. S’ il existe des structures mécanisées, une part importante de cette récolte est encore manuelle et organisée en « village » d’environ 300 à 400 personnes, qui sans se stresser, gagnent honorablement leur vie et ainsi subviennent à leur besoin. Ainsi il n’existe plus aucun marché noir. Il va de soi que les moyens de ces villageois sont rudimentaires, mais malgré tout efficaces.
A la fin de ce voyage, éprouvant et plein de situations pas toujours faciles à régler, un petit séjour à la plage était nécessaire. Pas beaucoup de choix, une seule plage car la mangrove occupe tout le littoral de ce pays découvert en 1440.
Un grand merci à notre conférencier et ami rotarien.
La Ferrière, le 9 décembre 2012 / bca

Documents joints


Registro

Ha pasado el plazo de registro