cliquez ici pour voir les photos de la soirée Avec la Torrée, la Fête de la St-Nicolas, le Match au Loto de la Métairie des Plânes, la soirée «Saucisse au marc» à Douanne est train de devenir une autre tradition de notre club. En effet, nous avons répondu avec plaisir à l’invitation de notre ami Ueli Spiess, propriétaire d’un carnotzet dans une magnifique ruelle de Douanne. L’occasion de déguster une «idée bouillonnante»: la saucisse au marc. La rencontre a été couronnée d’un grand succès auprès des Rotariens puisque, pour la première fois, (hélas…) il n’a pas été possible de répondre favorablement à toutes les demandes.
Lors de mes recherches « académiques », sur l’origine de la saucisse au marc, j’ai découvert que la spécialité avait plus de cent ans d’âge et qu’elle était considérée comme l’une des spécialités culinaire du lac de Bienne, avec la particularité de n’être dégustée qu’en hiver. En approfondissant encore un peu mes recherches, j’ai mis la main sur un petit traité historique expliquant les origines de la saucisse au marc. Je ne résiste pas au plaisir de vous en faire part : durant les mois d’hiver, les vignerons étaient occupés à couper les plants de vigne sur les pentes du Lac de Bienne. La bise soufflait fort et il faisait un froid de canard. Il n’y avait guère qu’un seul endroit chaud qui attirait les ouvriers : les distilleries de schnaps et la pièce chauffée qui servait de lieu de rencontre. C’est là qu’un petit malin eut un trait de génie : il mit une saucisse sur l’alambic d’où s’échappaient les vapeurs de marc. La saucisse au marc était née ! En effet, durant l’hiver, les vignerons distillent les restes du pressage du raisin pour en faire du marc. Ainsi, depuis plus d’une centaine d’années, lors de la distillation du marc, des saucisses sont cuites sur les vapeurs de l’alambic. Les gastronomes conseillent de servir la saucisse au marc avec du gratin de pommes de terre, le tout étant précédé d’une salade. Comme on peut s’en rendre compte, Ueli est parfaitement dans la tradition. La consommation de ce délicieux saucisson est devenue le symbole même d’une chaleureuse agape. Il paraît qu’il faudrait encore consommer un «rueserschnaps» pour que le bonheur soit total. Un épisode qu’on nous a épargné, peut-être en raison du fameux 0.5 o/oo. Merci Ueli de tes compétences, de ton dévouement et de ta gentillesse. JJS.
